SturTOP est un projet de recherche
visant à mesurer la vulnérabilité et l’adaptabilité
de la dernière population d’esturgeon européen (Acipenser sturio)
aux facteurs de stress environnementaux :
température, oxygène et polluants.
Contexte du projet :
La dernière population sauvage d’esturgeon européen (Acipenser sturio) vit dans le bassin versant de la Gironde.
Elle est actuellement menacée d’extinction.
Parmi les causes du déclin de cette espèce il y a la surpêche, la construction de barrages infranchissables qui empêchent les géniteurs d’atteindre les sites de fraie mais également la destruction des habitats notamment par l’extraction de granulats.
Ces facteurs ne peuvent pas expliquer à eux seuls la quasi disparition de cette espèce qui fait l’objet de mesures de sauvegarde depuis 1982.
D’autres facteurs tels que la pollution ou les changements climatiques pourraient également être impliqués.
>> Télécharger le document de présentation du projet SturTOP (séminaire de restitution du 22/03/ 2017) <<
Problématique :
L’esturgeon européen est une espèce en danger critique d’extinction.
Malgré les mesures prises pour la sauvegarde et le soutien de cette dernière population d’esturgeon européen,
celle-ci ne parvient pas à se reconstituer.
Quelles sont les causes de ce déclin et comment l’enrayer ?
Quelle est la vulnérabilité et l’adaptabilité de l’esturgeon européen à la pollution et aux changements climatiques ?
Objectifs
Le projet SturTOP a pour objectif principal
l’identification des menaces qui pèsent sur la dernière population d’esturgeon européen
et l’évaluation des capacités d’adaptation de cette population
aux fluctuations de la qualité de son milieu,
et notamment aux facteurs température, oxygène dissous et pollution chimique.
Il a été mené sur une période de 4 ans, du 1er mars 2013 au 28 février 2017.
>> Découvrez le projet SturTOP, organisé en 5 actions principales <<
Financements
Ressources et Partenaires
(n°20111206001)
- (ANR-13-CESA-0018-01)
Ce projet de recherche multidisciplinaire co-porté par Jérôme Cachot (Université de Bordeaux) et par Eric Rochard (Irstea), a impliqué 45 chercheurs et techniciens, halieutes, physiologistes, écotoxicologues, chimistes, zootechniciens, biostatisticiens et modélisateurs appartenant à six laboratoires de recherche français, que nous vous présentons dans la section « Ressources »
Quatorze étudiants de master, licence et DUT ont également participé à ce projet, et une thèse d’université a été conduite.