Bioaccumulation de composés organiques hydrophobes

 Entre 2005 et 2013, les polychlorobiphényles (PCB) ont fait l’objet en France d’une attention soutenue, et d’un plan d’actions national visant à établir un diagnostic de la contamination des milieux aquatiques, et d’autre part à développer les connaissances pour améliorer la gestion des pollutions constatées. Le bassin Rhône-Méditerranée a été particulièrement concerné, et a développé un plan d’actions spécifique. Irstea (ex -Cemagref) a contribué à ces actions à divers titres, et présente sur ce site sa contribution aux deux plans d’actions.

Cependant, les PCB ne sont pas les seuls contaminants hydrophobes susceptibles de contaminer les organismes aquatiques, notamment les poissons. D’autres substances « d’intérêt émergent » comme les polybromodiphényléthers (PBDE), et plus généralement les retardateurs de flamme, ou des composés perfluorés, peuvent aussi s’accumuler dans les sédiments et les réseaux trophiques. Pour ceux qui sont déjà considérés comme prioritaires, par exemple une partie des PBDE, ou l’hexabromocyclododécane (HBCDD) au titre de la directive cadre pour l’eau, il conviendra dans un délai assez court de se doter des moyens de les surveiller correctement dans les cours d’eau. Pour d’autres il s’agira plutôt d’acquérir des connaissances, qui serviront à terme à déterminer s’il y a des risques pour l’écosystème ou les consommateurs, justifiant alors un reclassement comme substance prioritaire.

D’autres études, ont donc été mises en place et sont présentées ici.